Beloola @ Boost VC — La vie de tous les jours à San Mateo

Hello folks!

Je tenais d’abord à m’excuser pour ce long silence radio d’une semaine. Il est vrai que j’avais promis que je publierais un article par jour, comme un vrai journal de bord quoi. Bon, j’ai clairement pas assuré. Mais c’est pour la bonne cause : ça bosse dur ici à San Mateo ! “Stay focus” as they said, cf: Beloola @ Boost VC — Days 2&3 (il faut suivre un peu !). Je profite donc du répit du vendredi soir pour vous donner quelques updates.

La vie de tous les jours à San Mateo

  • San Mateo, c’est où ? La ville de 97K habitants se trouve à 19 miles précisément au Sud de San Francisco. C’est donc à environ 20 minutes en voiture de SF quand le trafic est fluide, une quarantaine de minutes en Caltrain jusqu’au terminus. Banlieue Sud quoi. Alors oui 97K habitants dans l’absolu c’est plus qu’Avignon ou La Rochelle mais ça reste plutôt très ville moyenne selon les standards américains — car oui, ici tout est plus grand : les avenues, les voitures, les gens, les… tout.
  • La météo : Ok, ça fait 2 semaines qu’on est là et il n’a toujours pas plu. Le soleil de la Californie c’est tout sauf un mythe. Limite flippant pour un Lillois habitué aux averses et aux bourrasques de vent en plein mois de Juillet entre l’arrêt de métro Canteleu et Euratechnologies.
  • Qu’est-ce qu’on peut manger ici ? Pas mal de choses à vrai dire ! A San Mateo on trouve pas mal de restos mexicains, italiens, indiens, japonais, vietnamiens, libanais… “américanisés” forcément, mais cet embarras du choix est plutôt sympa pour le coup. On a même trouvé un bar qui faisait des bières belges, St-Feuillien et St-Bernardus notamment. En fait on a quasiment pas vu un seul burger depuis qu’on est arrivé ici.
  • Faire ses courses : c’est là où le bât blesse. Il y a une telle contradiction entre l’ambondance et les prix excessivement élevés. Il parait que c’est comme ça dans toute la Silicon Valley, que ce soit pour la bouffe, l’immobilier… d’après mon roommate Jeff, les prix pratiqués ici sont les mêmes qu’à Manhattan, pour vous donner une petite idée du truc. Et autant dire qu’avec la conjoncture économique actuelle au sein de la zone euro et le taux de change historiquement bas dont on bénéficie, hé bien c’est la double-peine pour nous. Mais c’est cool, Boost VC offre pas mal de repas (j’y reviendrai un peu plus tard). Et bien que ce soit cher, je trouve ça super cool d’avoir l’occasion de faire mes courses dans un supermarché de produits japonais, ou chez Dean’s Avenue où l’on trouve des produits arméniens, grecs, italiens, turcs, russes, polonais, libanais… je crois que je n’ai jamais mangé autant de feuilles de vignes de ma vie !
Belgians beers in San Mateo

Quand le Switch te manque (tmtc)

  • Les gens : parce que c’est ça aussi la Californie, un véritable métissage. Thomas et moi avons par exemple ouvert un compte courant à Bank Of The West pour la durée de notre séjour ; notre conseillère Miranda est une iranienne qui a émigré aux US en 1978 peu avant la révolution islamique. Il y a une forte communauté iranienne ici, à relativiser tout de même avec les communautés japonaises, coréennes, vietnamiennes, chinoises, philippines, très importantes ici. Il y a évidemment des latino-américains à San Mateo, ce sont généralement les seuls à se balader dans la rue avec des maillots de “soccer” (j’ai vu plusieurs maillots de l’équipe du Chili). Si on ajoute à ça les différentes nationalités des membres de la #Tribe6 de Boost VC (US, Britanniques, Canadiens, Australiens, Finlandais, Norvégiens, Indiens, Coréens, Chinois, Brésiliens, et bien sûr Français), ça nous fait un melting-pot plutôt assez sympathique.
  • D’où que c’est qu’on fait dodo : on est logés directement à la Draper University par chambres de deux personnes à partager avec les membres du programme. On dort dans des lits king size superposés. On a un frigo mais pas de kitchinette. On dispose d’une laverie au sous-sol. Une table de ping-pong se trouve au rez-de-chaussée (je me suis d’ailleurs pris de belles taules contre Jeff et contre Abinhand, l’Indien de chez Unocoin). Il y a également une piscine à l’extérieur qu’il faudrait que l’on teste un de ces 4. Le wifi est très performant. Cool donc.
  • D’où que c’est qu’on travaille : le basement de Boost VC se trouve au sous-sol de Hero City, l’espace de co-working des Draper (souvenez-vous, la fresque avec tous les superhéros que j’ai postée dans mon compte-rendu du Day 0). Ca se trouve juste en face de la Draper University, il suffit simplement de traverser la rue. Plutôt pratique. Le café, le Red Bull ou encore les boxes de ramens sont fournies. On dispose de frigos collectifs, d’un lave-vaisselle et d’autres installations diverses. Par contre, toujours pas de kitchinette, four ou autre. On a donc appris à composer sans, car en bon Frenchies il serait impensale pour nous de ne manger que des take-aways. Et comme il y a plein de fruits & légumes bios chez Dean’s, on mange des crudités à profusion. “Je bouffe tellement de salades en ce moment que j’ai l’impression de me transformer en géant vert”, auto-citation. Niveau schedule, tout le monde a sa propre organisation. Nous les Frenchies sommes parmi les premiers au bureau aux alentours de 8h30/9h afin d’assurer un minimum d’échanges avec vous @team compte-tenu des 9 heures de décalage horaire avec la France et on plie généralement bagage vers 23h (je vous avais dit qu’on bossait beaucoup !), mais d’autres sont plutôt du rythme 12h-4h du matin. L’open-space est à la fois studieux et convivial, qu’il s’agisse des échanges impromptus et les démos entre les différentes startups, les visites d’investisseurs, ou encore les “Family Dinners” du mercredi soir.
Géant vert

Géant vert

  • D’où que c’est qu’on sort le weekend : pas à San Mateo. Clairement. Les bars ici ferment super tôt (l’heure à laquelle vous finissez de manger votre repas du soir entre amis le weekend, genre TÔT), il n’y a pas de clubs. Rien à visiter non plus, San Mateo est essentiellement une ville nouvelle. On y bosse, on y mange, on y dort. Et c’est à peu près tout. Je n’ai personnellement pas encore eu l’occasion d’aller me balader sur la plage de San Mateo, mais Thomas y a été lorsqu’il a été faire son petit footing. C’était pas génial apparemment, il vaut mieux aller sur la côte Pacifique nous a-t-on dit, beaucoup plus jolie que la baie. Le weekend, c’est donc direction San Francisco !

OK, ET LE BOULOT DANS TOUT CA ?

Updates, Metrics & Family Dinner

Les 22 startups de #Tribe6 sont conviées chaque mercredi après-midi dans l’amphithéâtre vers 16h30 pour débriefer sur leur état d’avancement. La procédure est très simple : chaque startup fait son elevator pitch devant l’assemblée, puis dévoile la métrique sur laquelle elle a décidé de se concentrer durant la durée du programme. Le tout se passe dans la joie et la bonne humeur avant d’enchainer avec le traditionnel “family dinner” (cf:Beloola @ Boost VC Days 2&3). Cette semaine on a mangé chinois après avoir quitté l’amphithéâtre en souhaitant les 21 ans d’Evan Young — time to get legally drunk, le jeune Hawaïen (déjà) en charge du Business Developpement de VRchive.

Chaque startup possède un indicateur de performance à suivre en priorité, selon la maturité de son produit, ses objectifs de développement, son business model, et une multitude d’autre critères décisionnels. Quand certains se préocuppent d’achever le développement d’une fonctionnalité de leur application ou plateforme, d’autres startups déjà beaucoup plus avancées raisonnent déjà en termes de volume de transactions (une métrique beaucoup plus cohérente pour les 6 startups orientées Bitcoin que pour les 15 startups orientées Réalité Virtuelle).

Notre principale obsession chez Beloola est l’acquisition de nouveaux utilisateurs. C’est notre faculté à pouvoir recruter de nouveaux utilisateurs qui constituera une première garantie de visibilité pour les marques qui décideront de tenter l’expérience au sein de notre plateforme. Et qui dit volume de nouveaux utilisateurs dit par conséquent plus belles opportunités de monétisation pour les marques, et consolide les 4 piliers d’un business model d’ores et déjà ancré dans notre vision depuis pas mal de temps déjà.

Il ne s’agit pas seulement de recruter des nouveaux utilisateurs, mais également d’être en mesure de les engager durablement et de créer de nouveaux ambassadeurs de notre produit et / ou des communautés de fans dont ils se revendiquent. C’est très exactement ce challenge qui nous pousse actuellement à repenser toute la first user experience de notre plateforme.

En bref, les restes du monde

  • Tout le monde se connaît dans la VR, surtout dans la Silicon Valley. C’est parfois très impressionnant chez certaines startups qui bénéficient manifestement déjà d’un solide réseau dans la vallée. Je pense notamment à une startup de notre programme qui a été en mesure de recruter un évangéliste réputé du cercle très fermé des influenceurs VR, le lendemain-même de son éviction du programme d’accélération de startups VR concurrent de celui de Boost VC. Adam Draper parlait de “Hire slow, fire fast” lors du kick-off du programme, là on est dans le “fast” tout court. Mais ça prouve que certains ont su semer leurs graines bien en amont du programme et à raison. A notre tour désormais, on est là pour ça !
  • Notre plateforme (du moins notre technologie) semble beaucoup intéresser certains investisseurs d’un grand groupe avec qui nous avons déjà eu plusieurs contacts à des moments différents depuis notre arrivée et via différents représentants — il s’agit ici de corporate investors donc, pas debusiness angels. On verra ce que ça donne par la suite.#faireduteasingavecduvent
  • De toutes manières on est très vite en train de rentrer dans une phase où on va vivre plein de choses qu’on ne sera pas censés dévoiler ici, confidentialité oblige. Vous aurez été prévenus.
  • Certaines personnes de chez Boost VC et notamment Jeff ont l’air impatients de voir en ligne l’espace 3D des San Francisco Giants. J’ai pour ma part hâte de voir en ligne celui de Gap, je pense qu’on peut envoyer du pâté avec ce premier use case retail & fashion industry.
  • Je peux déjà vous annoncer qu’on va être filmés et que notre pitch vidéo sera mis en ligne sur Zapchain. Pour rappel, la plateforme Zapchain créée par Matt Schlicht de #Tribe4, c’est un peu Reddit pour la dimension forum feat. Medium pour la dimension blog, le tout fortement orienté Bitcoin & VR. Le genre de plateforme où il faut absolument la parole pour être identifié et reconnu par les acteurs du milieu de la VR.
  • La semaine prochaine des investisseurs de Tencent Holdings viennent visiter les startups de #Tribe6. Lourd !

that_s_all_folks

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